Authors | Mahdi AFKHAMI NIA; Allahshokr ASSADOLLAHI ; Banafsheh SAHIH |
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Journal | Recherches en Langue et Littérature Françai |
Presented by | Université de Tabriz |
Page number | 23 |
Serial number | 14 |
Volume number | 26 |
Paper Type | Full Paper |
Published At | 2020/10/14 |
Journal Grade | Scientific - research |
Journal Type | Typographic |
Journal Country | Iran, Islamic Republic Of |
Abstract
Gaston Bachelard est un grand philosophe qui introduit la notion d’imagination matérielle et essaye d’abord de classer les rêveries poétiques d’après les quatre éléments : le feu, l’eau, l’air et la terre. Mais il constate ensuite que seule l’étude de la naissance de l’image poétique dans une conscience personnelle, c’est-à-dire la phénoménologie de l’imagination, peut rétablir la subjectivité de l’image et en apprécier l’étendue, l’énergie et la valeur de la transsubjectivité : des vérités qui ne peuvent être précisées définitivement à cause de l’essence variationnelle de l’image poétique. Bachelard nous présente alors une théorie de la littérarité du langage qui montre que la poésie constitue avec une esthétique spécifique un langage indépendant des nécessités de cohésion des pensées et des contraintes de la signification. Par la prospérité de ses images, ce langage nous donne la liberté de vivre de nouvelles vies et d’expérimenter simultanément même des faits incompatibles dans l’instant poétique. Nous visons, dans le présent article, à étudier le développement et les caractéristiques de la poétique bachelardienne afin de mieux connaître le monde poétique ; et pour illustrer ce monde, nous choisissons des vers extraits des Forces éternelles, un grand recueil de poèmes d’Anna de Noailles, merveilleux poète romantique dont le langage nous attire véritablement.
tags: Conscience, Image poétique, Imagination, Phénoménologie