L’incommunicabilité langagière dans Fin de partie de Samuel Beckett

AuthorsMahdi AFKHAMI NIA ; Naïmé KARIMLOU
JournalÉtudes de langue et littérature françaises
Presented byUniversité de Tabriz
Page number15
Serial number2
Volume number6
Paper TypeFull Paper
Published At2016/04/01
Journal GradeScientific - research
Journal TypeTypographic
Journal CountryIran, Islamic Republic Of

Abstract

L’impuissance langagière et le désir de communication se trouvent ensemble dans le monde détruit de Fin de partie où les personnages s’efforcent sans cesse, de lutter contre le silence absolu, de garder le contact à tout prix et d’avoir même un minimum d’échange verbal. Affaiblis dans la communication interne qui se manifeste spécialement dans leurs délires verbaux, ils recourent donc à toute communication externe qui exige nécessairement la présence d’autrui, d’un interlocuteur. Alors tout dialogue exige une dualité essentielle qui aboutit parfois aux violences verbales et physiques dans la communication pour enfoncer finalement la parole dans le non-sens et le silence. Cet article a pour objet les mécanismes du langage qui participent à la formation de l’incommunicabilité verbale dans Fin de partie. A cause d’un langage infirme, l’incommunicabilité prévaut le plus souvent contre le désir de la communication et on est témoin de cette « tension » inlassable jusqu'à la fin de la pièce.
 

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tags: Incommunicabilité, communication, parole, langage, tension.