Authors | Mahdi AFKHAMI NIA ; Naïmé KARIMLOU |
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Journal | Études de langue et littérature françaises |
Presented by | Université de Tabriz |
Page number | 15 |
Serial number | 2 |
Volume number | 6 |
Paper Type | Full Paper |
Published At | 2016/04/01 |
Journal Grade | Scientific - research |
Journal Type | Typographic |
Journal Country | Iran, Islamic Republic Of |
Abstract
L’impuissance langagière et le désir de communication se trouvent ensemble dans le monde détruit de Fin de partie où les personnages s’efforcent sans cesse, de lutter contre le silence absolu, de garder le contact à tout prix et d’avoir même un minimum d’échange verbal. Affaiblis dans la communication interne qui se manifeste spécialement dans leurs délires verbaux, ils recourent donc à toute communication externe qui exige nécessairement la présence d’autrui, d’un interlocuteur. Alors tout dialogue exige une dualité essentielle qui aboutit parfois aux violences verbales et physiques dans la communication pour enfoncer finalement la parole dans le non-sens et le silence. Cet article a pour objet les mécanismes du langage qui participent à la formation de l’incommunicabilité verbale dans Fin de partie. A cause d’un langage infirme, l’incommunicabilité prévaut le plus souvent contre le désir de la communication et on est témoin de cette « tension » inlassable jusqu'à la fin de la pièce.
tags: Incommunicabilité, communication, parole, langage, tension.