Authors | Mahdi Afkhami Nia, Mohammad-Hossein Djavari, Mohammad Mohammadi-Aghdash, Samira Ahansazsalmasi |
---|---|
Journal | Revue des Études de la Langue Française |
Presented by | Université de Tabriz |
Page number | 15 |
Serial number | 24 |
Volume number | 13 |
Paper Type | Full Paper |
Published At | 2022/04/10 |
Journal Grade | Scientific - research |
Journal Type | Typographic |
Journal Country | Iran, Islamic Republic Of |
Abstract
Les orientations nouvelles en linguistique énonciative confèrent un intérêt tout particulier à l’étude du point de vue (PDV), éclairant en ce qu’elle révèle la possibilité, pour l’homme, de développer une infinité de significations à travers ses multiples prises de position par rapport au réel. En ce sens, l’étude des rapports de place entre les diverses sources du PDV revêt une importance de premier ordre dans l’analyse du discours, du fait qu’elle permet au lecteur de toucher, de près, le dynamisme de la construction du sens. La tâche s’avère, pourtant, difficile étant donné qu’elle exige l’approfondissement des postures énonciatives déterminantes dans la structuration sémantique du PDV. Le présent article porte sur l’étude des axes de la topique énonciative (Rabatel, 2004), à savoir, co-énonciation, sur-énonciation et sous-énonciation, mis en scène, essentiellement, à travers les représentations intériorisées du ‘je’ dans Harmonie nocturne (Ghâssemi, 1996). Les passages extraits du roman sont, soit marqués par les traits de l’argumentativité (directe ou indirecte) contenus dans les relations autodialogiques ; soit caractérisés par les effets de l’effacement énonciatif qui servent à des fins persuasives. Ils permettent d’examiner l’hypothèse selon laquelle la mise en scène discursive des vagabondages de la pensée pourrait contribuer à une meilleure exploration des niveaux d’intervention de l’instance énonciative dans la construction du sens.
tags: Harmonie nocturne, Reza Ghâssemi, effacement énonciatif, sur-énonciation, co-énonciation, empathie, sous- énonciation.